Concernant les USA, selon le rapport publié mercredi par l’agence de notation Fitch, à mesure que la vague de voyages consécutive à la pandémie s’estompe (le fameux « revenge travel »), la demande se détourne des séjours de loisirs les plus onéreux au profit des voyages d’affaires de groupes économiques !
De l’importance du nouveau segment « bleisure » qui permet au collaborateur (en séminaire par exemple) de prolonger son séjour « business » par un séjour « leisure » à un coût avantageux !
Les voyages d’agrément diminueront probablement encore en cas de récession attendue au premier semestre 2024, note le rapport de Fitch.
Cette baisse attendue des revenus va alourdir le poids de la dette pour nombre d’hôteliers.
Cette même dette que le changement climatique risque également d’impacter !
Le changement climatique comme l’indiquait récemment cette même agence (Fitch vient de lancer ses notations « Sustainable Fitch » ) devient un élément incontournable pour les investisseurs notamment dans des régions aussi sensibles que la Californie (sécheresse, incendie et risques sismiques), le Golfe du Mexique (inondations, zone cyclonique, risque pollution) mais surtout en Floride (inondations, tsunami, zone cyclonique).
Comme l’évoque un juriste spécialisé dans le droit immobilier auprès de l’agence Reuters, « il ne serait pas surprenant que tous les propriétaires d’hôtels de Miami Beach soient confrontés non seulement à une augmentation des primes d’assurance contre les ouragans, les inondations et les tempêtes de vent, mais aussi à un multiple de 2 à 3″.
Cette sensibilité aux enjeux climatiques est déjà observable sur le marché européen et plus précisément