Les professionnels franciliens du secteur sont vent debout contre la flambée annoncée de la taxe de séjour. « Avec 200% d’augmentation de la taxe de séjour prévue en 2024, Paris et la région Ile-de-France décrochent déjà la médaille d’or de la fiscalité! » avant même l’ouverture des Jeux olympiques, écrivent l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC), dans un communiqué que nous reproduisons ci-après :
« Mardi 26 septembre, Valérie Pécresse présidente d’IDF mobilités et de la région Île-de-France et Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports ont annoncé un triplement de la taxe de séjour dans le cadre d’un accord entre l’Etat et la région sur le financement des transports franciliens.
L’UMIH et le GNC condamnent fermement cette approche datée qui consiste à créer une taxe ou en alourdir une existante pour résoudre un problème de financement public.
Si cette annonce devait se concrétiser dans le projet de loi de finances 2024, Paris deviendrait de loin la capitale la plus lourdement taxée en Europe devant Rome, Bruxelles, Berlin, Athènes, Madrid et Londres. (plafond de la taxe de séjour : à Rome 7€ , à Paris 15€).
Véronique SIEGEL, Président UMIH Hôtellerie Française « Alors que Paris s’apprête à accueillir le monde dans quelques mois, cette décision arbitraire s’apparente à du matraquage fiscal qui va durablement impacter la compétitivité de nos entreprises déjà confrontées à une augmentation très significative de leurs coûts d’exploitation et au remboursement des PGE souscrits pendant la crise sanitaire.