Comme rapporté par le site « Zone Bourse », « Pour Josh Hughes-Davies, le meilleur aspect de son travail dans un bar de la ville côtière de Brighton est le repas gratuit qu’il reçoit désormais à chaque service. Pour son manager, Barrie Chapman, les heures supplémentaires dont il bénéficie aujourd’hui constituent un énorme coup de pouce, autrefois inconnu dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Leur directrice régionale, Jen Eaton, se souvient avec horreur des quarts de travail de 14 heures qu’elle effectuait autrefois dans les casinos en talons, sans aucune pause. »
Comme des milliers d’autres salariés travaillant dans ces secteurs difficiles de l’économie britannique, tous trois ont bénéficié d’une amélioration progressive des conditions d’emploi depuis que la pandémie mondiale et le Brexit ont contraint les entreprises à redoubler d’efforts pour trouver du personnel sur un marché du travail tendu. »
Avec le Brexit et le départ de nombreux européens continentaux, le marché du travail s’est resserré. Désormais, avec un peu moins d’un million d’emplois encore vacants, le rééquilibrage du marché du travail (à l’avantage des salariés) a entraîné non seulement une augmentation des salaires mais également une amélioration des conditions de travail. C’est le prix de la « chasse » aux candidats.
Désormais, repas fourni, télétravail, horaires flexibles, assurance maladie sont proposés quasi-systématiquement par les hôteliers restaurateurs britanniques sous peine de manque de personnel.
Une analyse qui remet en cause le dogme de l’immigration comme seul recours dans les secteurs dits « en tension » ?
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